Giulia l’observait: il était à l’aise, pourtant il avait bien senti le regard appuyé, mais il se laissait faire, tel un chat qui se laisse caresser. Elle aimait cette façon qu’il avait d’affirmer sa virilité là, naturellement, de façon simple, sans gaucherie feinte et sans extravagance inutile. Un mec prêt à perdre pied, par choix, par désir.

« Les hommes qui passent »
Tout ça est un jeu, c’est un poker menteur. Je mets une photo, et la moitié des mecs bavent dessus. En vrai, jamais ils ne sortiraient avec moi. Si je leur donnais rendez-vous dans un café, ils feraient demi-tour avant de me parler. Sauf que…